Il en est ainsi dans quelques pays européens, mais pas encore en France bien que la question soit à l’étude. En l’état actuel des choses dans notre pays, une année scolaire à l’étranger doit donc être considérée comme une année sabbatique. Au cours de cette période, le jeune doit intégralement se consacrer à son expérience. Les cours par correspondance sont interdits. Au bout du compte (pourvu qu’il soit communicatif) il aura acquis la maîtrise quasi complète de la langue choisie, ce qui est inimaginable dans le cadre d’une scolarité classique. L’année « sacrifiée » se traduit ainsi par la maîtrise d’une langue. À son retour, le chef d’établissement acceptera l’élève dans la classe supérieure à celle qu’il a quittée en partant s’il n’est pas en phase de redoublement. Dans quelques rares cas, quand les résultats scolaires d’un jeune sont largement supérieurs à la moyenne, certains chefs d’établissements valident l’année ou le semestre à l’étranger, permettant ainsi par exemple à un collégien sortant de troisième de rentrer en première.
NB : Il est utile de savoir qu’un élève qui termine sa scolarité à l’étranger en obtenant ses ‘A Levels’, ‘le baccalauréat international’, l’ ‘Abitur’, le ‘Bachillerato’… voit son diplôme reconnu en France par les universités et les Grandes Écoles (l’obtention du baccalauréat n’étant alors plus nécessaire).